Diana QUINBY

Couple
450 €
J’ai connu Diana Quinby il y a quelques années. Son travail servait de toile de fond à des spectacles de danse sur de la musique de Philip Glass, the photographer, entre autres. Ses grandes structures, ni végétal ni animal, ni vertèbre ni liane, osseuses et molles, tantôt horizontales, tantôt verticales, évoquaient un peu comme ces danses indiennes, ondoyantes. C’était vivant, c’était fascinant. Lorsque je vois les derniers dessins de Diana Quinby, je ne peux m’empêcher de penser à un célèbre autoportrait d’Hokusaï (Le vieillard fou dessin). L’artiste s’est représenté lui-même, peignant des deux mains, des deux pieds et avec la bouche, entièrement dans son travail. Il ne peine pas. Il danse. Quel rapport avec Diana Quinby ? Regardez la femme qu’elle nous propose. Nue, sur le point d’accoucher, comme flottant dans l’espace. Elle n’a pas lâché son crayon noir ! Sans revendication, mais avec aplomb, elle affirme son existence dans sa dualité. Je suis femme, je dessine. Entre la période «os» et la période «chair», quelques années sont passées… et le travail de Diana Quinby n’a rien perdu; ni en présence, ni en émotion.
DL
Aucune exposition liée à cet artiste.
- site de Diana Quinby
- Instagram de Diana Quinby
- page Wikipedia de Diana Quinby
- Musée de l’Homme – vidéo 1:10 : Art in Situ
- La femme entière – vidéo 15:20
- article n°326 Art & Métiers du Livre
- Corps en partage – lasésu à Lille du 8 sept au 28 oct 23
- artist statement
- Arnaud Lefebvre (Paris) la galerie de Diana Quinby